Synthèse
Les surfaces rudérales en bref – quelques connaissances choisies |
Facteurs de réussite pour la création d'une surface rudérale |
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Les points à prendre en compte lors de l’entretien |
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Revalorisation, assainissement |
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Informations complémentaires |
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Introduction
Cet article traite de l'installation et de l'entretien des surfaces rudérales, telles qu'elles sont aménagées depuis un certain temps, notamment dans les zones d'habitation. Ces habitats étaient autrefois très répandus le long des ruisseaux et des rivières. Ils étaient recréés en permanence par la dynamique de l'eau. Les bords de routes ou du chemin de fer, les chemins, les endroits pour s’assoir, les aires de jeu, les jardins privés, les abords des écoles, etc. se prêtent à l’installation de telles surfaces rudérales.
Un article séparé traite des surfaces pionnières en général. Un article séparé est consacré aux sites d’extraction.
Mise en oeuvre
Objectifs
L'aménagement d'une surface rudérale doit permettre de créer un habitat riche en plantes herbacées, avec une faible couverture du sol et une floraison permanente pendant la période de végétation pour favoriser les insectes (voir aussi article « Surfaces pionnières »). Selon l'emplacement, des objectifs esthétiques peuvent en outre être définis (p. ex. aux abords d'un bâtiment public ou au milieu d’un lotissement).
Aménagement
Choix du site
L'emplacement pour l'aménagement d'une surface rudérale maigre doit être ensoleillé toute l'année. Les animaux vivant au sol profitent ainsi de manière optimale de la chaleur du sol. Les sites les plus appropriés sont les endroits plats d'où l'eau peut s'écouler facilement. Il faut éviter les emplacements dans les creux et les dépressions. Les sites légèrement inclinés (surtout ceux exposés au sud) conviennent également parfaitement. Les surfaces rudérales exposées au nord sont en principe possibles, mais constituent un deuxième choix, car le potentiel de l'habitat (ensoleillé, chaud, sec) ne peut pas être entièrement exploité. En cas d'emplacement à proximité immédiate de bâtiments, les plantes et les animaux ayant besoin de chaleur profitent du rayonnement des murs de la construction. Les plantes adaptées à la sécheresse et les insectes vivant dans le sol, comme diverses espèces d'abeilles sauvages ou le fourmilion qui chasse grâce à de petits entonnoirs creusés dans le sol, utilisent la zone située directement contre le mur, protégée de la pluie.
Le cas échéant, les aspects sécuritaires (zones de visibilité et gabarits) doivent être pris en compte lors de l'aménagement de surfaces rudérales à proximité du trafic routier. Dans le canton de Zurich, par exemple, les plantes ne doivent pas dépasser une hauteur de 80 cm dans la zone de visibilité (Strassenabstandsverordnung, § 16). Or certaines plantes rudérales typiques (molènes, cardères) peuvent largement dépasser le mètre. Les fournisseurs de semences peuvent composer un mélange de semences approprié si nécessaire.
Substrat
Le substrat doit être maigre (donc pauvre en nutriments) et contenir des particules fines (sable, limon). Ces dernières fixent les rares réserves de nutriments et d'eau disponibles. Dans la plupart des cas, le tout-venant non lavé, prélevé directement sur la paroi d’une gravière, convient parfaitement. Celui-ci peut être acheté auprès des exploitants de gravières ou des centres d'entretien des communes. Il faut veiller à ce que le matériau provienne autant que possible de la région.
Les substrats suivants ne sont pas adaptés :
- Matériel de chantier
- Humus (contient trop de nutriments)
- Gravier recyclé
Tableau : Granulométrie (source : IG Lehm)
Substrat | Taille |
---|---|
Cailloux | > 63 mm |
Gravier | 2 bis 63 mm |
Sable | 0,063 bis 2 mm (feiner Sand, mittlerer Sand, grober Sand) |
Limon | 0,002 bis 0,063 mm |
Argile | < 0,002 mm |
Aménagement
Le moment idéal pour aménager une surface rudérale est celui de l'ensemencement (voir ci-dessous, mars ou automne). La première étape consiste à décaper le sol existant sur une hauteur d'au moins 30 cm, pour enlever l’humus et les graines indésirables. Puis le substrat est ajouté. De petites surfaces dans un jardin peuvent être décapées à la main. Réutilisez le déblai dans le jardin potager ou ailleurs sur place. S'il n'est pas possible de faire autrement, l'amener dans une décharge. Le substrat doit avoir le temps de se tasser pendant quelques jours. Si le matériau présente différentes granulométries, la plus grossière doit se trouver en bordure, afin que la surface soit le moins possible envahie par la végétation depuis les zones adjacentes. Il est en outre avantageux d'aménager la surface avec le substrat de manière hétérogène, car cela permet d'obtenir des conditions différentes et une plus grande diversité d'espèces. En outre, on peut par exemple aménager de petites surfaces uniquement avec du sable. Lors de la construction ou d'une transformation d’un bâtiment, il est possible de créer une surface rudérale en renonçant à l'apport d’humus sur une surface choisie.
Plantation et semis
En principe, il n’est pas nécessaire d’installer des plantes sur une surface rudérale. Un ensemencement avec des semences appropriées est toutefois conseillé et nécessaire pour une revégétalisation rapide. L'idéal est d'utiliser des semences locales récoltées à la fin de l'été et en automne sur des surfaces rudérales existantes. Comme cela n'est pas toujours faisable et que l'éventail des espèces peut s'en trouver limité, il est possible d’utiliser en plus des semis du commerce. Il devrait s'agir d'un mélange de semis pour surfaces rudérales avec des plantes indigènes et sans graminées. Le semis doit être effectué au printemps (mars) ou en automne, ou pour moitié à chaque saison. On peut trouver des plants et des semences appropriés par exemple chez les fournisseurs suivants :
Geduld ist gefragt
Es braucht etwas Geduld, bis eine Ruderalfläche ihre volle Pracht entfaltet, denn neben den schnell blühenden einjährigen Pflanzen gibt es auch zwei- und mehrjährige Arten, die sich erst etablieren müssen und oft erst ab der zweiten Vegetationsperiode blühen.
Wer schon im ersten Jahr eine grosse Blütenpracht möchte, kann die Fläche bepflanzen, indem im Frühling oder Herbst in Töpfen aufgezogene Pflanzen direkt in das Substrat eingepflanzt werden (Dichte von etwa 1 bis 2 Pflanzen pro m2). Ansaat und Bepflanzung lassen sich gut kombinieren. Dies hat den Vorteil, dass man bereits im ersten Jahr einen schönen Blühaspekt hat. (Wichtig: Zuerst Einpflanzen, dann Ansäen).
Von einer Bewässerung ist abzusehen, weil ansonsten Pflanzen gefördert werden, die nicht der Zielvegetation einer Ruderalfläche entsprechen. Erfahrung im Sommer 2018 zeigten, dass in sehr trockenen Sommern eine Bewässerung nötig sein kann, da selbst an solche Bedingungen angepasste Pflanzen eingehen können. Ohne zusätzliche Bewässerung hätte sich die Ruderalvegetation vermutlich durch das Reservoir am ausgebrachten Saatgut ebenfalls eingestellt, jedoch verzögert und mit gewissen Abstrichen in Ästhetik und Artenvielfalt in den ersten Jahren.
Pflege
Die Pflege orientiert sich an der in der Natur regelmässigen Störungen offener Flächen, z. B. durch Hochwasser an Fliessgewässern. Dank der Pflege kann der ökologische Wert erhalten und gefördert werden. Die sehr unterschiedliche Wüchsigkeit von trockenen, bzw. feuchten Ruderalflächen ist bei der Pflege zu berücksichtigen. Im ersten Jahr braucht es in der Regel keine Pflege (aber eine Kontrolle wegen Neophyten).
Pflegegrundsätze:
- Die Pflege soll sich am Ziel orientieren.
- So wenig wie nötig pflegen.
- Auf «jungen» Ruderalflächen nichts machen oder bei Bedarf Pflanzen im Frühjahr zurückschneiden oder sich stärker ausbreitende Pflanzen jäten.
- «Ältere» Ruderalflächen entwickeln sich in Richtung Wiese, die gemäht werden muss. Dabei nie alles aufs mal pflegen, immer mindestens ein Drittel stehen lassen (Insekten überwintern z. B. in Pflanzenstängeln oder unter Blättern. Vom Samenangebot ernähren sich die Vögel).
- Schnittgut drei bis vier Tage liegenlassen
- Schonende Mahd ausserhalb der Vegetationszeit, nicht Mulchen (z. B. kein Einsatz von Rotationsmähwerken; siehe « Faunafreundliche, schonende Mahd und Ernte»)
- Regelmässige Kontrolle und Entfernen von invasiven Neophyten (von Mai bis September alle 4 bis 6 Wochen) und Gehölzpflanzen (1-Mal pro Jahr im Winter)
- Kein Einsatz von Düngern und Pestiziden
Sich unerwünscht stark ausbreitenden Pflanzen können mit einer Hacke oder einem Pickel entfernt werden. Solche kleinen Störungen verzögern eine aufwändigere Sanierung. Es ist auch möglich, auf die Pflege ganz zu verzichten (Neophytenkontrolle sollte trotzdem noch sein) und erst mit einer Sanierung (siehe nachfolgend) wieder einzugreifen.
Sanierung
Durch Regen, Laubfall oder Nährstoffeintrag durch die Luft werden Ruderalflächen mit der Zeit nährstoffreicher, der Bewuchs mit Pflanzen nimmt zu, die Artenzusammensetzung verändert sich und der Pflegeaufwand steigt. Um eine solche Fläche in den Ausgangszustand zurückzuversetzen, müssen die obersten paar Zentimeter mit einem Bagger abgetragen und ev. neues Material aufgebraucht werden. Die Fläche soll wieder angesät oder bepflanzt werden. Idealerweise staffelt man eine solche Sanierung, damit man auf engem Raum verschiedene Entwicklungsstadien nebeneinander hat. So kann jeweils Saatgut von der Nachbarfläche genommen werden oder die Pflanzen können die Fläche von selbst wiederbesiedeln.
Tabelle: Zusammenfassung der Pflege- und Sanierungsmassnahmen
Massnahme | Zeitpunkt | Intervall | Bemerkung |
---|---|---|---|
Keine Pflege | «junge» Flächen (siehe oben) | ||
Störung (Jäten) | Oktober bis März | Nach Bedarf | Sich stark ausbreitende Pflanzen entfernen |
Mahd | Herbst oder früher Frühling (März) | Wüchsige Standorte: 1-Mal pro Jahr; magere Standorte: alle 2(-3) Jahre | |
Gehölze entfernen | Oktober bis März | 1x/Jahr | Gehölze mitsamt Wurzeln ausreissen |
Sanierung | Alle 5-15 Jahre | Wüchsige Standorte: alle 5-10 Jahre, Magere Standorte: alle 10-15 Jahre |
Aufwertung
Ruderalflächen können sehr einfach mit Kleinstrukturen wie Stein- oder Asthaufen oder Holzbeigen aufgewertet werden. Ruderalflächen sind in einem Lebensraumverband mit anderen naturnahen Elementen besonders wertvoll. Angrenzend kann die Strukturvielfalt z. B. durch die Pflanzung langsam wüchsiger Arten wie Heckenrosen (Rosa ssp.), Schwarz- oder Weissdorn (Prunus spinosa, Crataegus ssp.) erhöht werden.
Gefährdungen
- Versiegelung/Überbauung
- Unsachgemässe Pflege
- Neophyten
- Herbizid Einsatz
- Hohe ästhetische Ansprüche
Literatur
- Siehe Artikel Pionierflächen