Haie/Planification

< Haie
Révision datée du 5 juillet 2017 à 03:30 par VB (discussion | contributions) (Page créée avec « {{Startfoto-rechts-hoch | bilddatei = XJ MG 6238.JPG | text = Epine noire (''Prunus spinosa'') en fleurs. }} __TOC__ Cet article traite de toutes les étapes entrant dan... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
XJ MG 6238.JPG
Epine noire (Prunus spinosa) en fleurs.

Cet article traite de toutes les étapes entrant dans la planification d’une haie (choix de la station, espace nécessaire, plan de plantation, contributions et coûts, travaux préparatoires). Une check-list est disponible comme appui lors de la planification. Une liste des essences ligneuses donne des informations complètes sur les arbustes et les arbres. Les sources d’informations complémentaires sont mentionnées. Autres articles sur le thème des haies :

Sommaire

Check-list plantations de haies

  • Déterminer le but et la fonction de la haie.
  • Acquérir sur place une image de la structure du paysage, des conditions de la station et du régime des propriétés. Maximiser les aspects positifs de la plantation par un bon choix de l’emplacement et du type de haie.
  • Rechercher la collaboration de différents acteurs :
    • En zone agricole : propriétaires fonciers, agriculteurs, autorités communales, éventuellement responsables de projets de mise en réseau, organisations de protection de la nature et autres acteurs éventuels (écoles).
    • En zone urbaine : propriétaires, administration, concierge, éventuellement organisations de protection de la nature de la région et autres acteurs éventuels (écoles).
  • Régler les questions juridiques.
  • Choisir les essences et élaborer le plan de plantation.
  • Estimer les coûts.
  • Déterminer le type de préparation du sol pour la plantation.
  • Organiser les personnes, les machines et les outils pour la plantation.
  • Commander les plants.
  • Intégrer à la réflexion de cette étape les soins ultérieurs :
    • Qui est responsable de la planification et de la réalisation de l’entretien ?
    • Qui finance ce travail d’entretien ?
  • Prévoir éventuellement un contrôle.
  • Organiser éventuellement une « inauguration » et y convier les médias.


Une haie de haute valeur écologique est intéressante pour les agriculteurs
Les agriculteurs peuvent faire valoir un droit à des contributions pour les haies. Les haies qui satisfont aux critères du niveau de qualité II (QII) sont particulièrement intéressantes. C’est pourquoi les nouvelles haies plantées en zone agricole devraient remplir ces critères QII ; elles sont ainsi financièrement intéressantes pour l’agriculteur et présentent aussi un intérêt écologique. Plus d’infos sur les critères du niveau de qualité II

But et fonction de la haie

Vous trouvez des informations utiles pour déterminer la finalité de la haie dans l’article Informations de base Informations de base.

Types de haies

On distingue les haies basses, les haies hautes et les haies arborées :

Typ Description
Haie basse Haies jeunes, ou taillées à une hauteur de 2 à 3 mètres. Une haie basse ne comprend idéalement que des essences arbustives à croissance lente.
Haie haute Haies atteignant env. 8 mètres de haut. Elles peuvent comprendre des arbres isolés (haie haute avec arbre).
Haie arborée Se distinguent des haies hautes par la présence d’arbres dont les couronnes se touchent. Elles peuvent donc mesurer plus de 20 mètres de haut. Les haies arborées offrent une bonne protection contre le vent.
Hecken Typen drei.png
Les trois différents types de haies : haie basse, haie haute et haie arborée.

Les différents types de haies peuvent se combiner et les transitions sont souvent continues. Un type spécial de haies est la « haie de Benjes modifiée ».

Station

Choix de la station et longueur

En zone agricole

D’une manière générale, on peut planter des haies partout. Les talus, remblais et autres irrégularités de terrain, les limites parcellaires et les « surfaces restantes » difficiles à cultiver conviennent particulièrement bien. En général, il faut prêter attention aux points suivants :

  • Installer les haies dans le sens des cultures afin de ne pas compliquer l’exploitation des champs, et, si possible, orientées nord-sud pour réduire la projection d’ombre. Les limites parcellaires, les bords des chemins et les berges des ruisseaux conviennent souvent bien à l’installation d’une haie (ombre projetée sur le chemin). Les tronçons de haies interrompus par des ouvertures mesurant jusqu’à 12 mètres peuvent être annoncés comme une seule haie.
  • Il est interdit de traiter avec des produits phytosanitaires les arbres fruitiers à haute tige situés à 10 mètres et moins d’une haie1. Il faut en tenir compte lors de la planification. C’est la distance entre le tronc et la zone boisée de la haie qui compte.

1Source: Agridea (2017). Promotion de la biodiversité dans l'exploitation agricole

AK 10324 b.jpg
Prairie maigre avec haie et vieux arbres fruitiers, formant une mosaïque d’habitats.

Quelques restrictions limitent le choix de la station :

  • Ne pas planter de haies sur des surfaces présentant un intérêt écologique, telles que les milieux humides ou secs ou les ruisseaux de prairie. Si on n’est pas soi-même en mesure d’estimer la valeur écologique d’une surface, il faut faire appel à un-e spécialiste (p. ex. le service cantonal ou comunal compétent).
  • Dans les vastes paysages traditionnellement ouverts qui abritent des oiseaux nichant au sol comme l’Alouette des champs et le Vanneau huppé, ne planter que des haies basses ou des bosquets d’arbustes bas (p. ex. rosiers sauvages Rosa sp., Epine noire Prunus spinosa). Laisser pousser les arbustes à 3 mètres au maximum.
  • La question doit aussi se poser de savoir si, sur le site prévu, une autre surface présentant un intérêt écologique serait une option : lisière riche en espèces, surface rudérale, saules têtards, quelques groupes de buissons plutôt qu’une longue haie, etc.
  • Il convient de renoncer à planter des haies le long des routes fréquentées, car elles attirent les animaux, qui périssent ensuite victimes du trafic.
  • Les directives cantonales et communales en matière de distances minimales doivent être respectées lors de plantations de haies le long des routes (poser la question au service compétent, en général celui en charge des constructions).


Projets de mise en réseau et objectifs environnementaux dans l’agriculture


En zone urbaine

Ce qui vaut pour la zone agricole est également valable pour la zone urbaine, à ceci près que l’espace est souvent restreint. La réflexion sur l’opportunité d’aménager un autre habitat présentant un intérêt écologique est de ce fait à mener avec une priorité encore plus élevée en zone urbaine. Les options possibles sont p. ex. les prairies fleuries, les surfaces rudérales, les petits plans d’eau et les ourlets riches en fleurs.

Espace nécessaire

En zone agricole

Selon l’ordonnance sur les paiements directs, les haies du niveau de qualité II doivent présenter une bande boisée d’une largeur de 2 mètres au minimum et une bande herbeuse de 3 à 6 mètres de chaque côté. La largeur totale est donc au minimum de 5 à 8 mètres. Un ourlet herbeux d’un seul côté suffit dans les cas où la haie jouxte une route, un chemin, un mur ou ou cours d’eau. Les autres critères sont rassemblés sur le site internet Promotion de la biodiversité dans l'agriculture suisse. Plus l’ourlet herbeux est large, mieux c’est – spécialement du côté sud – car les habitants de la haie s’y nourrissent et de nombreuses espèces ont besoin des deux habitats.

En zone urbaine

3 à 4 mètres de large au minimum sont nécessaires. Il est préférable de planter plusieurs courts tronçons de haie (ou des groupes de buissons) plutôt qu’une longue haie étroite. Pour des raisons de place et d’acceptation, il est souvent difficile de planter des arbres plus hauts que l’Erable champêtre (Acer campestre) en zone urbaine. zu pflanzen. Cependant, si l’occasion se présente, il faut saisir cette possibilité. Lorsqu’on ne dispose que de très peu d’espace pour une haie à vocation de protection visuelle, ce sont les esssence suivantes – indigènes et tolérant la taille – qui entrent en ligne de compte : Troène commun (Ligustrum vulgare), aubépines (Crataegus sp. ; interdites de plantation selon les endroits, pour cause de sensibilité au feu bactérien), Erable champêtre (Acer campestre) et Charme (Carpinus betulus) als einheimische, schnitttolerante Arten in Frage. Plus d’informations sur les espèces ligneuses

Contribution pour les plantations

Il n’existe pas de vue d’ensemble concernant les contributions cantonales et régionales pour les plantations de haies. Quelques cantons disposent de leur propre programme de promotion avec des contributions cantonales, p. ex pour les mesures d’entretien appropriées. Les bailleurs de fonds potentiels pour la plantation de haies sont les communes, les organisations de protection de la nature et les sociétés de chasse. De plus, certains projets de mise en réseau offrent une contribution financière. Comme la pratique n’est pas uniforme, les contributions potentielles doivent être examinées au cas par cas. L’article Informations de base présente d’autres informations concernant les coûts et les contributions.

Plan de plantation

Description

Le plan de plantation est utile pour déterminer le nombre et l’agencement des essences et pour calculer le buget. Il faut prendre en considération les points suivants :

  • Pour que la haie remplisse au mieux sa fonction écologique, elle doit être composée au minimum de trois rangées de plants, avec un espace d’un mètre entre les rangées et de 1.2 m à l’intérieur de celles-ci. Il faut compter avec une expansion latérale des arbustes d’environ 1 mètre. La haie mesure donc environ 4 mètres de large, sans l’ourlet herbeux. La faible distance entre les plants rend superflues les plantations ultérieures.
  • La proportion des buissons bas par rapport aux buissons hauts est de 1:2. La part de buissons bas héliophiles par rapport à ceux qui tolèrent l’ombre est de 1:1.
  • La plantation par groupes de mêmes espèces diminue la concurrence entre les espèces :
    • Arbustes de grande taille, 3 pieds au maximum, p. ex. Merisier à grappes (Prunus padus) ou Saule marsault (Salix caprea)
    • Arbustes de taille moyenne, 3 à 5 pieds au maximum, p. ex. Viorne lantane (Viburnum lantana)
    • Arbustes épineux, 10 à 30 pieds, p. ex. Epine noire (Prunus spinosa), aubépines (Crataegus sp.), Nerprun purgatif (Rhamnus cathartica), Eglantier des chiens (Rosa canina), Epine-vinette (Berberis vulgaris)
  • Planter un arbre tous les 10 mètres environ dans les haies arborées.
  • Des tronçons de haie de 5 à 10 mètres de long composés exclusivement d’arbustes épineux sont importants en particulier pour les oiseaux nicheurs. Les épineux doivent représenter au moins 30%. (Les critères QII exigent 20%. Il est cependant judicieux d’en planter plus en prévision des pertes).
  • La nature du sol détermine le choix des essences. Le Merisiser à grappe, les aulnes et la Bourdaine sont ainsi adaptés aux sols plutôt frais et humides, p. ex. le long des cours d’eau ou sur sols tourbeux.
  • Le type de croissance et les besoins écologiques déterminent la position des essences au sein de la haie, c’est-à-dire plutôt au centre ou plutôt sur les bords.
  • Eviter de placer des espèces à croissance rapide à côté d’espèces plus lentes.
  • • Placer les espèces héliophiles du côté sud, p. ex. Epine noire (Prunus spinosa) ) et rosiers (Rosa sp.), et les espèces supportant l’ombre à l’intérieur et du côté nord, p. ex. Fusain d’Europe (Euonymus europaeus) et sureaux (Sambucus sp.).
  • Planter les arbres et les arbustes hauts au milieu de la haie.
  • Placer les buissons épineux plus bas au bord de la haie.

Exemples de plans de plantation : si on dispose d’assez d’espace, ne pas placer les plants au garde-à-vous sur une ligne parfaite, car les sinuosités permettent des bordures plus longues et intéressantes du point de vue écologique (mais elles occasionnent un surplus de travail pour faucher l’ourlet herbeux). Dans le cas où l’espace diponible est très réduit, comme parfois en zone urbaine, ne planter que sur un ou deux rangs. Source:

Liste des essences

Une grande variété d’arbustes et d’arbres indigènes sont appropriés pour composer une haie. Idéalement, il faudrait choisir les essences en fonction d’espèces ou groupes d’espèces animales que l’on veut promouvoir. De nombreux animaux – et parmi eux en particulier les insectes – sont inféodés à une espèce végétale bien précise. Si cette plante manque, ces animaux manquent aussi. Raison pour laquelle la diversité des espèces animales qu’abrite une haie augmente avec la diversité des essences indigènes qui la composent.

Les espèces ligneuses n’ont pas toutes les mêmes exigences par rapport au sol, en particulier concernant l’humidité. La distinction entre sols humides, moyens et secs est suffisante. Eviter de planter des espèces xérophiles sur sol humide et des espèces hygrophiles sur sol sec.

Dans certains cantons, il est interdit de planter les espèces sensibles au feu bactérien, comme les sorbiers (Sorbus sp.), les aubépines (Crataegus sp.), le Pommier sauvage (Malus sylvestris) et le Poirier sauvage (Pyrus pyraster). D’autres espèces forment des stolons vigoureux ou produisent des fruits toxiques. En zone urbaine, il faut tenir compte du danger de blessure que représentent les buissons épineux si des gens se tiennent régulièrement à proximité. Nous recommandons de ne planter que très peu ou pas du tout d’arbustes à croissance rapide tels que le Noisetier (Corylus avellana) ou le Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea). De même, il faut éviter de planter de l’Argousier (Hippophaë rhamnoides ; espèce des zones alluviales, formant des stolons très vigoureux) et du Sureau à grappes (Sambucus racemosa; espèce forestière croissant plutôt sur sol humide et acide).

Hecken-Pflanzen.png
L’Eglantier des chiens (Rosa canina), la Viorne obier (Viburnum opulus) et le Sureau noir (Sambucus nigra) sont trois arbustes typiques des haies

En cas de doute, nous recommandons de faire appel à un-e spécialiste. Nous élaborons une liste avec des indications utiles pour le choix des essences, synthèse de sources variées présentant des informations différentes.

Exemple d’une liste de plantes pour une haie basse sur un sol moyen du Plateau :

Buissons Eemplacement Quantité
Erâble champêtre (Acer campestre) Milieu < 5%
Epine-vinette (Berberis vulgaris) Côté ensoleillé 5-10%
Viorne obier (Viburnum opulus) Côté à l’ombre > 5%
Noisetier (Corylus avellana) Milieu 5-10%
Eglantier (Rosa canina) Côté ensoleillé / Milieu > 15%
Cornouiller mâle (Cornus mas) Côté ensoleillé > 5%
Nerprun purgatif (Rhamnus cathartica) Côté ensoleillé < 5%
Troène (Ligustrum vulgare) Côté ensoleillé 10-15%
Fusain d’Europe (Eyonymus europaeus) Côté à l’ombre / Côté ensoleillé 10-15%
Saule pourpre (Salix purpurea) Côté à l’ombre / Côté ensoleillé < 5%
Chèvrefeuille des haies (Lonicera xylosteum) Côté à l’ombre / Milieu > 5%
Cornouiller sanguin (Cornus sanguinea) Côté à l’ombre / Milieu < 5%
Saule Marsault (Salix caprea) Milieu < 5%
Epine noire (Prunus spinosa) Côté ensoleillé / Milieu > 15%
Sureau noir (Sambucus nigra) Côté à l’ombre / Milieu 5-10%
Viorne lantane (Viburnum lantana) Côté ensoleillé < 5%

Commande des plants

Plants de provenance régionale

Les arbustes doivent provenir de la région ou au moins de Suisse. Ils sont de ce fait adaptés aux conditions locales, ont généralement une meilleure croissance, et résistent la plupart du temps mieux aux mauvaises conditions météorologiques et aux ravageurs. Les plants doivent de plus avoir été produits sans hormones de croissance, produits de synthèse ou engrais artificiels. Il faut éviter de planter des arbustes qui ne se sont pas naturellement présents dans la région (cf cartes de répartition sur le site d’Info Flora).

Procurez-vous les plantes chez un fournisseur de notre liste , demandez au forestier s’il livre des plantes de sa propre exploitation ou enquérez-vous auprès de votre fournisseur de la provenance des plantes et du nombre de plantes mères qui les ont produites.

Racines

GA l’achat, les racines des plants peuvent se présenter sous différentes formes. On distingue les plants à racines nues et les plants à racines enveloppées. Pour des raisons de coûts, la plupart des plantations de haies sont réalisées avec des plantes à racines nues.

Plantes à racines nues (matériel forestier)
Avantages :

  • Avantageux : CHF 5-15 par pied, selon la taille et l’âge.
  • Petit : arbustes 60-120 cm, arbres 1.5-2.5 m de haut
  • Faibles volumes de transport

Inconvénients :

  • Les racines doivent être gardées humides en permanence, par exemple avec des sacs en jute mouillés, et doivent être mises en terre dans la demi-journée. Un stockage intermédiaire en terre est possible : Pratiquer une fente à la bêche, y placer les arbustes racines en avant et recouvrir les racines de terre.
  • On ne peut planter les arbustes que durant la phase sans feuilles (de novembre à mars).
  • Les racines doivent être taillées de 20 à 30% avant la plantation. Il faut en particulier ôter les parties endommagées des racines. Il est également recommandé de rabattre les tiges d’un tiers à la moitié après la plantation, surtout lorsque le volume des racines est faible.
  • Durant la première année – et parfois aussi la deuxième – les plantes montrent surtout une croissance racinaire, mais une très faible croissance en hauteur.
  • Le taux d’échec se situe généralement aux alentours de 10% au maximum, ce qui n’est pas problématique si la plantation est dense.

Plantes à racines enveloppées
Avantages :

  • Taux d’échec plus faible.
  • Croissance plus rapide.
  • Les plants en conteneur peuvent être plantés en-dehors de la période de végétation dans un sol non gelé et conservés dans le conteneur jusqu’au printemps.
  • Les arbustes ont dès le départ une certaine hauteur.

Inconvénients :

  • Cher : dès CHF 20-40 par pied.
  • La plantation demande plus de travail.
  • Le transport est plus coûteux.

Boutures
Les saules en particulier conviennent bien comme boutures :

  • Bouture de saules courtes (diamètre 2-5 cm, longueur 70-100 cm)
  • Bouture de saules longues (diamètre 6-20 cm, longueur 100-200 cm) pour les stations fraîches avec suffisamment de lumière.
  • Couper les boutures pendant la phase de repos avant que les bourgeons de la plante mère n’éclosent (les saules fleurissent dès février!).

Avantages :

  • Coût nul ou très faible.
  • Plantation très facile.
  • Les boutures peuvent être prélevés dans la région, les arbustes sont ainsi adaptés aux conditions de l’environnement.

Inconvénients :

  • Ne convient qu’aux saules et le cas échéant aux troènes.
  • Faible stabilité et hauteur réduite au début.
  • La structure de la haie met du temps à se former.
  • Taux d’échec élevé selon les cas.

Il est recommandé d’utiliser des plants à racines nues pour les arbustes et de n’employer des racines en motte que pour des arbres spéciaux comme les chênes (Quercus sp.) ou les bouleaux (Betulus sp.).

Adresses de référence

Il existe de nombreux fournisseurs de plants. Nous souhaitons mentionner ici ceux qui proposent une bonne qualité d’arbustes régionaux et authentiques quant à la variété (les compléments sont les bienvenus). Une partie des fournisseurs dispose d’un assortiment d’essences précis, avec un nombre et un choix déterminés d’arbustes. L’article Informations de base présente d’autres informations sur le matériel de plantation.

De manière générale, les points suivants sont à considérer lors de la commande :

  • Donnez toujours les noms latins dans votre commande, afin de garantir que vous receviez la forme sauvage indigène. Pour certains arbustes sauvages, il existe des variétés horticoles modifiées ou des espèces non-indigènes qui portent le même nom vernaculaire.
  • Ne vous laissez pas persuader d’acquérir une forme cultivée qui présenterait soi-disant les mêmes qualités. Persévérez pour obtenir l’espèce indigène.

Région Berne/Soleure

Région Suisse orientale

Région Suisse centrale

Grisons

Sources:
1 Stadt Luzern, öko-forum (2010). Stichwort Wildsträucher
2 Manfred Lüthy
3 Daniel Zucol
4 Station ornithologique suisse & Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL). La biodiversité sur l’exploitation agricole

DZ Hecken pflanzen 059 b.jpg
La plantation d’une haie se prête très bien à une activité de groupe.

Coûts

Les coûts de la plantation d’une haie sont détaillés dans l’article Informations de base.

Aide

La plantation d’une haie peut devenir une expérience collective. On peut solliciter l’aide des organisations locales de protection de la nature, des écoles (dès la 7H) ou des chasseurs, ou bien annoncer officiellement l’événement. Les haies constituent un thème privilégié pour la sensibilisation à la nature.

Auteurs