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Mousses

2 octets ajoutés, 27 octobre 2020 à 13:32
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La reproduction des bryophytes est complexe. La plupart d’entre elles peuvent se reproduire tant par voie sexuée qu’asexuée (végétative). Lors de la reproduction sexuée, des petites spores unicellulaires se forment dans des capsules. Elles sont emportées par le vent, qui les disperse facilement. La reproduction végétative est possible pour presque toutes les espèces de mousses, par exemple sous forme de parties de plante qui se détachent et se développent en nouvelles plantes. Beaucoup d’espèces forment en outre des organes végétatifs spéciaux pour la propagation, comme des propagules ou des feuilles amovibles spécialisées. C’est moins le vent que les animaux auxquels elles restent accrochées, ainsi que l’eau de pluie, qui les dispersent. Des études ont montré que les hépatiques pratiquant la reproduction végétative ont en général une distribution plus vaste que celles ne la pratiquant pas. On suppose que les premières sont également moins menacées. Des informations supplémentaires sur la reproduction des mousses sont disponibles sur les sites suivants :
* [http://www.animateur-nature.com/a_la_loupe/mousses1.html Animateur Nature]
* [httphttps://www.ville-ge.ch/nature/media/nature/filescjb/fichierspublications/documentspublications_pdf/lr_bryo_pdfLR_bryophytes.pdf Burgisser, L. & Cailliau, A. (2012). Liste Rouge, inventaire et initiation aux bryophytes du canton de Genève]
Les bryophytes ne dépendent pas d’un sol élaboré et elles peuvent coloniser rapidement de nouveaux sites. On les décrit donc aussi comme des plantes pionnières. Généralement, il semble que les espèces qui produisent des spores relativement petites peuvent se propager facilement dans le paysage. La dispersion des mousses qui ne se reproduisent que de façon végétative semble limitée, en tout cas pour les espèces épiphytes. C’est probablement vrai aussi pour les espèces qui produisent de très grandes spores.