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Reptiles

245 octets ajoutés, 13 mars 2022 à 20:44
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{{Startfoto-rechts-quer
| bilddatei = Galerie_1.png
| text = Le Lézard agile peuple des habitats variés : lisières, talus de chemin de fer, ourlets des haies et berges des cours d’eau. La présence de secteurs inutilisés et de petites structures [https://biodivers.ch/fr/index.php/Petits_biotopes petits biotopes] joue un rôle important. A droite, une mosaïque à petite échelle de forêt et de prairies maigres, intéressante pour le Lézard agile.
}}
* Privilégier la période de novembre à février pour les travaux d’entretien, car les reptiles sont alors inactifs.
* Veiller à garder un ensoleillement optimal : un habitat à reptiles doit dans l’ensemble être ensoleillé. Au besoin, rabattre ou éclaircir les ligneux à croissance rapide et projetant une ombre importante (plus d’infos sur [[Haie/Entretien et soins#Haie/Entretien et soins|l’entretien des haies]]). Entasser sur place le matériel coupé, mais pas aux endroits pauvres en substances nutritives et de grande valeur écologique. Eliminer d’abord les essences non adaptées à la station comme les épicéas (qui font de l’ombre toute l’année) ; épargner les feuillus âgés ; conserver les buissons bas (hauteur maximale 150 cm, idéalement moins) et les groupes de buissons ; le recouvrement idéal de la strate arbustive se situe entre 10 et 25%.
* Favoriser les ourlets herbacés et les bandes herbeuses : un feutrage d’herbes sèches offre aux reptiles de meilleures possibilités de cachettes et des conditions idéales pour leur thermorégulation ! Conserver des ourlets sans fumure aux abords des petites structures[https://biodivers.ch/fr/index.php/Petits_biotopes petits biotopes], mais aussi des pâturages, prairies, vignes, forêts, talus, cours d’eau, etc. Ne faucher ces ourlets que tous les trois à cinq ans, dès fin octobre ou novembre. Une fauche annuelle, partielle et alternée, est aussi envisageable. On peut aussi laisser de nombreuses surfaces en friche, et seulement rabattre les ligneux au besoin, de sorte à maintenir leur recouvrement à un maximum de 25%.* Pâture : le pâturage peut prévenir l’embuissonnement et le reboisement naturel. Pour l’heure toutefois, il n’existe pas de connaissances suffisantes spécifiques aux reptiles en ce qui concerne l’intensité de la pâture, mais il est probablement avantageux de la maintenir la plus faible possible au-dessus du niveau minimum nécessaire. Pour trouver l’intensité de pâture optimale, commencer avec peu de bétail et augmenter petit à petit au besoin. Une pâture trop intensive laisse peu de hautes herbes et par conséquent ne convient pas aux populations de reptiles. Dans ce cas, il est judicieux de délimiter des endroits temporairement exclus de la pâture (p. ex. quelques mètres de large faisant tampon entre la lisière et le pâturage ou au bord des petites structures[https://biodivers.ch/fr/index.php/Petits_biotopes petits biotopes]).* Fauche : ne pas faucher les prairies et les prairies sèches dans les environs ou au bord des petites structures[https://biodivers.ch/fr/index.php/Petits_biotopes petits biotopes], ou les faucher extensivement uniquement, de préférence avec une faucheuse à barre de coupe et pas avant fin octobre. Hauteur de coupe : 10 à 15 cm. Une fauche alternée est souvent judicieuse.* Entretien des petites structures[https://biodivers.ch/fr/index.php/Petits_biotopes petits biotopes]: aussi peu d’entretien que possible, mais éviter l’ombrage et maintenir des ourlets herbeux bien marqués. Les structures peuvent, voire devraient, être colonisées par la végétation (graminées et autres plantes herbacées), et en partie aussi par des buissons. Rabattre ou supprimer uniquement les ligneux amenant de l’ombre. Utiliser les branches et autres produits de coupe pour en faire des tas aux endroits appropriés. En outre, les murs de pierres sèches tombant en ruine offrent aux reptiles des possibilités de cachettes idéales. Éviter l’ombrage ! Si la remise en état d’un mur s’avère indispensable, privilégier un système de construction à sec, si nécessaire sous la conduite d’un expert. Ne jamais jointoyer les pierres ni injecter de béton ! Effectuer ces travaux de préférence lors de la période d’activité des reptiles, qui peuvent ainsi s’enfuir. Du point de vue de la protection des reptiles, la destruction contrôlée d’un ouvrage de maçonnerie et la construction d’un nouveau mur à proximité est préférable à une rénovation !
La brochure [https://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwiK7aGt7rPZAhWLORQKHbAHAW0QFggtMAE&url=https%3A%2F%2Fagridea.abacuscity.ch%2Fabauserimage%2FAgridea_2_Free%2F1440_2_D.pdf&usg=AOvVaw0V2mb1Q0L9yKU78Rq6rIIW Techniques de récolte des prairies et diversité des espèces (Agridea 2011)] donne des conseils pour épargner la microfaune. L’essentiel en est résumé ici :

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