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A l’origine un habitant des steppes, le Lièvre brun profite des activités agricoles, et, sans les défrichements entrepris pour pratiquer ces dernières, cette espèce n’aurait probablement jamais colonisé la Suisse. En plus des surfaces du Plateau exploitées par l’agriculture, le Lièvre brun fréquente aussi les pâturages des Préalpes et du Jura et parfois également la forêt.
Sur la base des expériences du projet HOPP HASE, on sait que le facteur clé de la conservation du Lièvre brun est l’amélioration des conditions de vie des jeunes lièvres. Les lièvres adultes n’ont quasiment pas d’ennemis naturels sur le Plateau et les pertes dues au trafic routier et à la chasse ne menacent pas les populations.
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<u>Informations supplémentaires :</u>
* Le projet « HOPP HASE » a tenté pendant 10 ans l’expérience de promouvoir les populations de Lièvres bruns dans les zones agricoles du nord-ouest de la Suisse. La méthode et les résultats sont présentés dans le livre « Feldhasen fördern funktioniert ! Schlussfolgerungen aus dem Projekt HOPP HASE in der Nordwestschweiz » (Darius Weber, 2017, Bristol-Stiftung, Haupt-Verlag, Bern).Les éléments essentiels de ce livre sont résumés dans l’article d’Ornis [[Media:Orn4 36-38 Hase.pdf|«Hopp Hase!»]] (En allemand).
* Le canton d’Argovie a publié [https://www.ag.ch/media/kanton_aargau/dfr/dokumente_3/landwirtschaft_2/umweltprojekte/naturnahe_landwirtschaft_1/merkblaetter_labiola/180726_27_Labiola_MB_Getreide_Saat_aug18.pdf une fiche] et [https://www.ag.ch/de/dfr/landwirtschaft/programm_labiola/aus_der_praxis/aus_der_praxis_details/ausderpraxisdetails_104070.jsp?params=Q%2FNJri%2BTcYhpxeyIg6NRFHXD%2BgZ8UOiZtSbZ54uwcGPaG57IK8sf15BewggY4nCn1Fj3U9IO7x5v3gk%2BfVP%2FZgWCX3lEugAIb3IFIeeCWlI%3D un entretien avec un paysan] (en allemand).
