Petits plans d’eau/Entretien, promotion et revalorisation

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Sommaire

Introduction

La disparition accélérée des petits plans d’eau et leur perte de valeur écologique nous donnent comme mission de les conserver, de les favoriser par de nouveaux aménagements, et d’offrir une revalorisation et un entretien optimaux à ceux qui subsistent.

Lorsqu’on parle de conserver des plans d’eau, il s’agit de garantir la conservation de leur valeur pour la nature. Cela comprend des aspects tels que la protection des plans d’eau et de leurs alentours, l’utilisation extensive des habitats terrestres, la canalisation du public, les inventaires, ainsi que les soins et l’entretien.
La promotion des plans d’eau porte sur la création de nouveaux plans d’eau. La revalorisation est l’amélioration écologique des milieux aquatiques existants et de leurs alentours. Ce thème est traité ci-dessous.

Revalorisation

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Les surfaces autour de cet étang sont pour une grande part soumises à une exploitation extensive et présentent une mosaïque d’habitats diversifiée.

Il y a différents moyens de revaloriser un plan d’eau. Idéalement, la base d’une telle entreprise est un plan de gestion, dans lequel l‘état des lieux initial est dressé, les objectifs et les besoins exposés.

Définition de zones-tampons et d’espaces dédiés aux eaux

Dans un milieu aquatique, il ne devrait s’écouler ni nutriments ni produits de pulvérisation en provenance du bassin versant. L’eutrophisation et l’atterrissement ont une influence extrêmement grande sur les coûts et la périodicité de l’entretien ! Au lieu d’intervenir régulièrement, il faut au besoin fixer des règles. Dans l’idéal, c’est tout le bassin versant qui est exploité de manière extensive, mais au minimum une bande de 20 à 50 mètres le long du plan d’eau et sur une zone la plus large possible le long des cours d’eau qui l’alimentent. Il faut examiner si des nutriments peuvent être apportés par des drainages, par l’évacuation des eaux de chaussées, ou autres. On peut, pour déterminer les zones-tampons trophiques, s’aider de la clé des zones-tampons de la Confédération. Elle a été élaborée pour les marais, mais le protocole présente cependant explicitement les eaux stagnantes.

Installer des microstructures

Les microstructures offrent abri et nourriture aux animaux.

Transformer les étangs inutilisés en « étangs naturels »

selon les cas, différentes mesures de revalorisation s’offrent, comme l’amélioration de la morphologie (aplanir les berges raides, allonger les rives), éliminer les ligneux exotiques et ceux qui font beaucoup d’ombre, extraire les poissons, supprimer les aménagements en dur, etc. Lorsqu’on est en présence d’étangs appréciés pour leur rôle récréatif, on peut trouver l’occasion de les aménager de façon un peu plus naturelle.

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On peut déjà améliorer ce genre d’étangs sur le plan écologique à peu de frais. Par exemple en aplanissant les berges par endroit, en amenant du bois comme élément structurant, ou en installant des microstructures à l’extérieur du plan d’eau.

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Auteurs

Texte Association biodivers info@biodivers.ch
Review Jan Ryser Pro Natura Bern
Hansruedi Wildermuth hansruedi@wildermuth.ch
Daniel Treichler SKW AG Garten und Landschaft
Traduction Sandrine Seidel Filoplume Traduction
Publication Juin 2020