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Papillons diurnes

65 octets supprimés, 21 septembre 2017 à 10:05
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Les spécialistes sont plutôt des espèces sédentaires et peu mobiles, qui sont plus ou moins étroitement liées à un type de végétation, ou à des structures (végétales), formes d’exploitation ou types d’utilisation précis. Ils dépendent souvent d’une seule plante-hôte, ou de quelques-unes, et de plantes nourricières spécifiques. De plus, certaines espèces entretiennent des relations (symbiose, parasitisme) avec d’autres espèces animales (entre autre des fourmis) et dépendent donc de leur présence. On rencontre les spécialistes presque uniquement dans les habitats proches de l’état naturel, exploités extensivement, dès lors qu’ils ont souvent besoin d’une combinaison de deux habitats – ou alors de formes de croissance, d’espèces animales ou de stades de succession particuliers (voir aussi le chapitre [[#Ecologie |Ecologie]). On ne les trouve quasiment pas en zone urbaine ni dans les cultures. Les milieux ci-dessous – extensifs et proches de l’état naturel – sont bien plus cruciaux pour eux, s’ils ont une taille suffisante :
* Prairies extensives
* Pentes raides à foin sauvage Foin des rochers et prairies de montagne en altitude
* Prairies et pâturages maigres et secs ou mi-secs
* Bas-marais et tourbières
* Habitats secondaires : aires ferroviaires, zones d’extraction de matériaux
Les habitats alpins au-dessus de la limite des arbres sont aussi colonisés par une série d’espèces de papillons sténoèces. Toutefois, cet article ne traite que des [[#Pentes raides à foin sauvage Foin des rochers et prairies de montagne en altitude|pentes raides à foin sauvage des rochers et prairies de montagne en altitude]] car la plupart des habitats alpins des papillons ne peuvent pas faire l’objet de mesures de conservation et ne sont pas non plus menacés. L’exploitation touristiques et les projets de construction liés constituent les principaux risques pour ces habitats.
D’une part, les spécialistes figurent au premier plan de la promotion de la biodiversité, d’autre part ils ont un grand rôle à jouer comme instrument de planification. Ils peuvent servir [[#Recommandations utiles lors de projets de promotion d’espèces|d’espèces-cibles]], ce qui entraîne des mesures de conservation qu’ils justifient expressément. Les spécialistes sont aussi des espèces indicatrices, indiquant une qualité ou type d’habitat précis.
* Zygène pourpre (''Zygaena purpuralis'')
=== Pentes raides à foin sauvage Foin des rochers et prairies de montagne en altitude ===
{{Foto-rechts-quer-250px
| bilddatei = 02 AR Zygaena fausta Wildheu-Planggen b klein.jpg
| text = Zygène de la bruyère (''Zygaena fausta'')
}}
La Suisse est le seul pays alpin qui présente encore des régions relativement étendues avec des pentes raides à foin sauvagedes rochers, surtout dans les cantons d’Uri et Nidwald. Ces surfaces se sont créées dans des endroits trop raides ou trop dangereux pour le bétail. Elles complétaient les réserves de foin les années où la production de fourrage en plaine était trop faible pour nourrir les animaux pendant tout l’hiver. Elles étaient traditionnellement fauchées une fois par an ou tous les deux ou trois ans seulement, selon les besoins et la vitalité de la végétation. Ici aussi, on trouve des espèces sténoèces spécialisées dépendant d’une coupe alternée, par portions de la surface. Cette forme d’exploitation traditionnelle doit être maintenue pour éviter que les zones à foin sauvages ne s’appauvrissent floristiquement et ne s’embuissonnent. Il faut cependant renoncer à faucher une fois par an, dans la mesure où l’embuissonnement n’est pas trop fort.
* Nacré mat (''Argynnis niobe'')
* Nacré porphyrin (''Boloria titania'')

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